EXEMPLE DE LA MéTHODE
APPLIQUE A
UN ARTICLE DE BIOKIN

Expressions mathématiques des courbes de mesures en biologie.

Le but de cet article est de présenter une valeur sans dimension caractéristique de chaque enzyme, ou encore une trace qui permet d'identifier chaque fonction particulière. Le moyen proposé pour obtenir cet effet est la suppression de notre base de temps coutumière. En d'autres termes, d'utiliser la variation de la mesure comme base de temps, ce qui ramène à exprimer les équations sous une seule dimension à la place des deux dimensions.

Ce type de développement implique quelques principes de base qui sont :

a) Le temps (appelé variation) n'apparaît qu'entre deux états stables.

b) La forme de la courbe va dépendre du nombre de facteurs, de la manière dont les facteurs inter-agissent, et du système ( naturellement stable, ou naturellement instable).

c) De la précision de la mesure, car souvent au démarrage il apparaît une fonction particulière qui retarde le développement. Cette fonction est décroissante et disparaît assez rapidement.


En exemple d'application, nous trouvons un développement de l'article parut dans BIOKIN : Program DYNAFIT for the analysis of enzyme kinetic data: application to HIV proteinase." Kuzmic, P. (1996) Anal. Biochem. 237, 260-73.


Les premières courbes FIG. 3, page 265, nous indiquent la valeur du signal en fonction du temps et sur diverses concentrations.

Nous déterminons à la lecture de la courbe les deux états d'équilibres.

L'état d'équilibre initial n'est pas visible sur cette figure et l'état d'équilibre final va dépendre de la concentration et sera donc différent pour chaque courbes.

Les valeurs mesurées sont :

La courbe A étant le témoin.

La courbe A.

équilibre initial = 0.01

équilibre final = 11,6

La courbe B.

équilibre initial = 0.01

équilibre final = 9,1

La courbe C.

équilibre initial = 0.01

équilibre final = 8,8

La courbe D.

équilibre initial = 0.01

équilibre final = 7,17

La courbe E.

équilibre initial = 0.01

équilibre final = 7


Nous pouvons dire que la variation apparaît entre 0,01 et l'équilibre final et en voyant la forme de la courbe, nous pouvons dire que le facteur dominant est de la forme : signal = équilibre initial + équilibre final (1-exp(-t/jo)).

En supposant qu'un seul facteur intervient, nous pouvons dire que la valeur de jo sera donné à 63% de la variation. Mais ce cas, est peu probable sur des réactions enzymatiques. De plus nous pouvons dire que le facteur d'amortissement du début, ou encore le facteur qui retarde le démarrage, apparaîtrait sur des courbes de plus grandes précisions. Le principal problème rencontré est de déterminer comment intervient la boucle de réaction. Est-ce deux fonctions en série qui se suivent ou est-ce une fonction intégré dans une autre fonction, en d'autres mots est-ce que jo n'est pas en fait une nouvelle fonction ?


En utilisant la passerelle du temps ou plus exactement des temps ( le temps des planètes vers le temps réel, celui de la variation), l'expression mathématique devient :

Pour la courbe A : signal = signal max. ( 1 - exp ( -t/jo))
d'où signal = 11,6 ( 1 - exp ( - t/ jo ))
avec jo = 32,5
Si nous observons avec plus de précision les deux premiers points de la courbe, nous nous appercevons que jo est en fait le résultat d'une fonction qui n'est autre que la représentation d'une boucle de réaction dans la première boucle de réaction déjà représentée. En d'autres mots jo s'écrit :
jo = 32,5 ( 1 - exp ( -t / jo' ))
d'où jo = 32,5 ( 1 - exp ( -t / 17,6 ))
Il est à noter que cette deuxième boucle n'est apparente que sur les deux premiers points de la courbe A.
d'où le signal = 11,6 { 1 - exp [ - t/ 32,5 ( 1 - exp ( -t / 17,6 ))]}

Pour la courbe B : signal = signal max. ( 1 - exp ( -t/jo))
d'où signal = 9,1 ( 1 - exp ( - t/ jo ))
avec jo = 42 ( 1 - exp ( - t / 53))
d'où le signal = 9,1 { 1 - exp [ - t / 42 ( 1 - exp ( - t / 53))]}

Pour la courbe C : signal = signal max. ( 1 - exp ( -t/jo))
d'où signal = 8,8 ( 1 - exp ( - t/ jo ))
avec jo = 42 ( 1 - exp ( - t / 53))
d'où le signal = 8,8 { 1 - exp [ - t / 42 ( 1 - exp ( - t / 53))]}

Pour la courbe D : signal = signal max. ( 1 - exp ( -t/jo))
d'où signal = 7,2 ( 1 - exp ( - t/ jo ))
avec jo = 42 ( 1 - exp ( - t / jo'))
Nous retrouvons bien la valeur de jo caractéristique, mais en variant la concentration nous devons intégrer une nouvelle boucle de réaction.
jo' = 71,4
d'où le signal = 7,2 { 1 - exp [ - t / 42 ( 1 - exp ( - t / 71,4))]}

Pour la courbe E : signal = signal max. ( 1 - exp ( -t/jo))
d'où signal = 7 ( 1 - exp ( - t/ jo ))
avec jo = 42 ( 1 - exp ( - t / jo'))
Nous retrouvons bien la valeur de jo caractéristique, mais en variant la concentration nous devons intégrer une nouvelle boucle de réaction.
jo' = 71,4
d'où le signal = 7 { 1 - exp [ - t / 42 ( 1 - exp ( - t / 71,4))]}



En revenant dans le repère temporel coutumier pour la courbe B, cette expression nous permet d'écrire qu'à

t = 0,1 signal= signal(mesuré) =

t = 25 signal = 7,2 signal(mesuré) = 7,2

t = 50 signal = 7,8 signal(mesuré) = 7,8

t = 75 signal = 8,2 signal(mesuré) = 8,2

t = 100 signal = 8,5 signal(mesuré) = 8,5

t = 125 signal = 8,7 signal(mesuré) = 8,7

t = 150 signal = 8,9 signal(mesuré) = 8,9

t = 175 signal = 9 signal(mesuré) = 9

Nous pouvons observer que le modèle proposé permet de décrire exactement la courbe B mesurée


En revenant dans le repère temporel coutumier pour la courbe C,
la formule : signal = 8,8 { 1 - exp [ - t / 42 ( 1 - exp ( - t / 53))]}, nous permet d'écrire qu'à

t = 0,1 signal = signal(mesuré) =

t = 25 signal = 7 signal(mesuré) = 7

t = 50 signal = 7,5 signal(mesuré) = 7,5

t = 75 signal = 8 signal(mesuré) = 8

t = 100 signal = 8,3 signal(mesuré) = 8,3

t = 125 signal= 8,5 signal(mesuré) = 8,5

t = 150 signal = 8,6 signal(mesuré) = 8,6

t = 175 signal = 8,7 signal(mesuré) = 8,7

Nous pouvons observer que le modèle proposé permet de décrire exactement la courbe C mesurée, et que nous retrouvons la même valeur pour jo, quelque soit la concentration.

En revenant dans le repère temporel coutumier pour la courbe D, cette expression nous permet d'écrire qu'à

t = 0,1 signal = signal (mesuré) =

t = 25 signal = 6,24 signal (mesuré) = 6,24

t = 50 signal = 6,5 signal (mesuré) = 6,5

t = 75 signal = 6,75 signal(mesuré) = 6,75

t = 100 signal = 6,9 signal (mesuré) = 6,9

t = 125 signal = 7 signal (mesuré) = 7

t = 150 signal = 7,08 signal (mesuré) = 7,08

t = 175 signal = 7,12 signal (mesuré) = 7,12

En revenant dans le repère temporel coutumier pour la courbe E, cette expression nous permet d'écrire qu'à

t = 0,1 signal = signal (mesuré) =

t = 25 signal = 6 signal (mesuré) = 6

t = 50 signal = 6,34 signal (mesuré) = 6,34

t = 75 signal = 6,55 signal(mesuré) = 6,55

t = 100 signal = 6,7 signal(mesuré) = 6,7

t = 125 signal = 6,8 signal(mesuré) = 6,8

t = 150 signal = 6,88 signal(mesuré) = 6,88

t = 175 signal = 6,9 signal(mesuré) = 6,9

En revenant dans le repère temporel coutumier pour la courbe A, cette expression nous permet d'écrire qu'à

t = 0,1 signal = signal(mesuré) =

t = 25 signal = 7,4 signal(mesuré) = 7,4

t = 50 signal = 9,3 signal(mesuré) = 9,3

t = 75 signal = 10,5 signal(mesuré) = 10,5

t = 100 signal = 11 signal(mesuré) = 11

t = 125 signal = 11,3 signal(mesuré) = 11,3

t = 150 signal = 11,5 signal(mesuré) = 11,5

t = 175 signal = 11,55 signal(mesuré) = 11,55

Nous pouvons observer que le modèle proposé permet de décrire exactement la courbe A mesurée. Cette courbe étant la courbe témoin.

Pierre Jocelyn ANDRE et Joris Andre ABADIE février 12 2005

Cet exemple est une première approche de l'article final, qui sera présenté à l'Académie des sciences. L'article final est tiré d'une publication récente de ChemBioChem sur l'étude de l'ADN . Le but de l'article est de présenter la méthode d'analyse qui a ce caractère particulier de l'application aisée. En d'autres termes, loins de rechercher le pourquoi, cette méthode définie le comment (*)d'une manière simple, le pourquoi est laissé à Dieu et à ses prêtres. Ainsi, la base de cette analyse est basée sur l'observation. L'observation des courbes de mesures et l'observation des courbes de formes exponentielles (*). Une fois la forme identifiée, la deuxième partie consiste à déterminer la valeur de jo point par point à l'aide de la méthode des intervalles. Cette méthode consiste à prendre une valeur de jo au hazard et de la modifier en se rapprochant jusqu'à obtenir la valeur mesurée. Ceci fait, nous allons rencontrer deux cas, celui ou jo est constant pour tous les points, ce qui signifie qu'un seul facteur, de caractéristique jo, produit l'événement mesuré ; soit nous allons avoir une variation de jo. Si jo varie cela signifie qu'il se trouve une nouvelle réaction dans la réaction, il suffit de reprendre la méthode pour l'identifier.Cette méthode est particulière en biologie, car en physique, il existe un autre type de cas. L'avantage est qu'une fois ceci fait, nous avons déterminé un nombre sans dimension caractéristique "jo" de chaque enzyme, ce nombre pourra être repris sur chaque étude mettant en oeuvre la même enzyme sans avoir à recommencer la méthode décrite ci-dessus.


* Le comment pourra toujours être approfondie à l'aide d'autres méthodes dans lesquels, celle-ci trouve ses sources. Que ce soit des philosophes de la grèce antique qui ne reconnaissaient pas le zéro en science, au comte de Nouy qui avait décrit le temps biologique sous forme exponentiel, ou encore même les fameuses transformées en P de Laplace, l'existence de cette technique n'est que la matérialisations de calculs bien plus savant. mais est-ce que le pilote d'une voiture doit connaitre la dimension de chaque vis de son véhicule ? est-ce que l'informaticien doit connaître la valeur de chaque résistance composant son ordinateur ?


* les formes exponentielles sont :
la fonction retard : Avant de donner l'écriture sous la forme qui nous interesse, je vais indiquer comment la déterminée dans un cas particulier. Dans le cas ou un seul facteur est apparent et donne la forme de la courbe ( cette forme étant la représentation du temps de la courbe ou encore appelée actuellement variation), nous pouvons consider que le retard est l'action d'un facteur différent. En d'autres termes, nous pouvons considérer que bien qu'un seul facteur soit dominant, le retard est la manifestation d'un autre facteur. Dans ce cas précis et seulement dans ce cas, nous pouvons utiliser pour déterminer le retard et le facteur jo, une méthode mise au point en régulation par Broida. Bien que cette méthode est été mise au point à d'autres fins, nous pouvons l'utilisée pour identifier nos deux facteurs. La méthode consiste à prendre trois points a,b,c, correspondant à 63%, 40%, et 28% du temps de la variation. Puis d'identifier, leurs équivalences sur le temps des planètes appelées t3, t2, et t1 ; ce qui permet d'écrire que jo = 5,5 ( t2 - t1 ) ; et que le retard = 2,8 t1 - 1,8 t2. En d'autres termes la technique permet de prendre deux point dans la zone linéaire de la variationn, de manière à dépasser l'action du facteur retard, et ainsi nous pouvons définir jo et cette action retard.

la fonction naturellement stable : k ( 1 - exp ( -t/jo) )












Le temps